Communiqué de presse du 23 janvier 2024
Ce lundi 22 janvier, a eu lieu la signature du nouveau plan bio régional pour la période 2024-2027. Franck Leroy l’a qualifié d’ « ambitieux » et de « raisonnable ». A nos yeux, ce plan est timoré et loin de la réalité que vivent les agriculteur.ices.
Eliane Romani et Lou Noirclere, Co-président.e.s de groupe déclarent: « Il s’agit ni plus ni moins d’une reconduction du budget des années précédentes sans aucune volonté de répondre à la nécessaire dynamique d’évolution des pratiques vers la fin des pesticides et vers une vraie transition agroécologique. »
Christophe Dumont, conseiller régional des Ardennes et membre de la commission Agriculture poursuit: « Afin d’aider la filière biologique, la majorité régionale doit cesser de financer les démarches concurrentielles déloyales comme les labels HVE et VDC (viticulture durable en Champagne). Alors que notre région ne verse plus aucune aide pour la certification bio, elle verse, chaque mois, des aides de 800 euros par certification VDC et HVE. Or, ces derniers autorisent l’utilisation des pesticides et des engrais azotés minéraux. De plus, cette année, la région est devenue gestionnaire des aides à l’installation. Franck Leroy en a directement profité pour supprimer le bonus agroécologique pour les futur.e.s agriculteur.ice.s.»
Notre groupe regrette également que le nouveau plan n’ait pas prévu une aide substantiellement supérieure à Bio en Grand Est, l’organe de développement de l’agriculture biologique dans la région alors que les aides régionales qui lui sont attribuées ont été diminuées de plus de 100 000 euros depuis 2018. Laurent Dreyfus, conseiller régional écologiste d’Alsace, et membre de la commission Agriculture conclut: « D’autres solutions que nous soutenons sont absentes du nouveau plan dont : le développement de la recherche, de la formation, de l’accompagnement et la reconduction de l’aide au maintien. Sans l’ensemble de ces éléments, le compte n’y est pas. Il ne permettra pas à notre région d’arriver à une agriculture qui réponde aux défis de notre temps : l’effondrement de la biodiversité, le dérèglement climatique, la protection de l’eau et des sols, la qualité alimentaire donc la santé de nos concitoyens ainsi qu’un meilleur revenu aux paysan.ne.s. »
