Communiqué de presse du 26 novembre 2024
Ce mardi 26 novembre, les agriculteur·ice·s ont une nouvelle fois manifesté à Strasbourg. Des tracteurs ont ainsi défilé devant l’Hôtel de la Région. Les paysan·ne·s expriment à nouveau leur colère face à la détérioration de leur situation. Les élu·e·s écologistes, tant au niveau du Parlement européen qu’au Conseil Régional, s’opposent à la ratification de l’accord commercial entre l’UE et les pays du Mercosur. Nous dénonçons le fait que la droite parlementaire et régionale, tout comme la FNSEA et la Coordination rurale, profite de cette crise pour tenter d’abaisser les normes environnementales.
Laurent Dreyfus, Conseiller Régional d’Alsace et membre de la commission “Agriculture” pour notre groupe explique : « Les élu·e·s de droite, à la Région Grand Est, tout comme au niveau national, se trompent lorsqu’ils axent prioritairement leurs pseudo-solutions de la crise en s’attaquant aux normes environnementales. Ce dont ont besoin les agriculteur·ice·s, et en première ligne les éleveur·euse·s, ce sont de meilleurs revenus.«
Notre proposition: depuis deux ans, notre groupe se bat dans l’hémicycle régional pour que la Région utilise une possibilité ouverte par la Politique Agricole Commune pour soutenir le revenu de ces dernier·ère·s. Elle l’a fait à hauteur de 10 millions d’euros pour la filière betterave mais refuse notre proposition de le faire pour la filière élevage. Pourquoi ?”
Christophe Dumont, Conseiller Régional des Ardennes et membre de la commission “Agriculture” pour notre groupe complète: “Depuis septembre 2024, nous intervenons au sein de l’assemblée pour que notre institution soutienne les éleveur·euse·s, qui subissent depuis cet été la crise de la fièvre catarrhale. Les élu.e.s de la majorité ont fini par nous entendre et ont fait voter lors de la commission permanente du 15 novembre 2024 une mesure d’aides d’urgence pour les éleveur·euse·s de plus de 9 millions d’euros. Nous nous en réjouissons… à moitié. En effet, cette aide est limitée à environ la moitié des jeunes éleveur·euse·s de la région. Franck Leroy a refusé d’étudier notre amendement pour que tou·te·s les jeunes éleveur·euse·s de notre région aient droit à cette aide. De plus, nous regrettons la position dogmatique de la majorité dans sa politique de l’élevage, à savoir donner des leçons de compétitivité aux éleveur·euse·s. Pour nous, ils n’ont pas besoin d’être plus compétitif·ve·s mais d’avoir des revenus leur permettant de vivre décemment de leur travail”
